Votre entreprise vit depuis quelque temps au rythme des vicissitudes liées au coronavirus ? Les « stop and go », le recours au télétravail, les modifications dans l’organisation du travail modifient forcément vos besoins en matière de nettoyage et de désinfection des bureaux.

Ils ne les diminuent pas. Au contraire. Ils exigent une approche différente de la désinfection et du nettoyage.

Cette crise sanitaire, on l’a beaucoup dit, aura bouleversé notre façon même de concevoir l’hygiène, chez nous comme au travail. En univers professionnel, désormais, il s’agit à la fois de mobiliser les équipes pour le respect des règles sanitaires, mais aussi de les associer au partenariat que vous engagez avec votre fournisseur de nettoyage et de désinfection. C’est un bon moyen de transformer l’inquiétude et la fatigue et motivation nouvelle.

Désinfection anti-virus : juste ce qu’il faut d’hygiène

Curieusement, avant le virus du covid, l’hygiène impeccable de leurs bureaux n’était que très rarement la priorité des chefs d’entreprise – voire des salariés eux-mêmes. La désinfection était perçue comme un enjeu exceptionnel. Le nettoyage comme une contrainte à traiter.

Nombre d’entreprises faisaient l’impasse sur le recours à une entreprise de nettoyage externe, ou commandaient des missions de nettoyage ponctuelles. Or, à une fréquence inférieure à celle d’un ménage par semaine, cette intervention ponctuelle ne sert en réalité à rien.

Mais ça, c’était avant. 

La période liée au confinement en 2020 a déjà incité à repenser les dispositifs de nettoyage et de désinfection contre le virus. Elle a en quelque sorte, obligé toutes les entreprises à se poser la question : quel degré d’hygiène peut-on offrir aux équipes ? 

Et à entrer dans le détail du sujet de l’hygiène, du nettoyage et de la désinfection des bureaux.

La période de changement qui s’est alors ouverte dans l’organisation même du travail (réorganisation des espaces de travail, présence des salariés dans les locaux, etc.) a entraîné dans la foulée une pression plus forte sur l’organisation du nettoyage et la désinfection des bureaux et de tous les locaux professionnels.

Une pression moins liée aux rotations des équipes de nettoyage qu’à l’organisation de la désinfection. Seulement voilà, en matière de désinfection, il faut entrer dans le détail afin d’éviter les mauvais réflexes.

Désinfection coronavirus : de quoi parle-t-on ?  

Quand, pourquoi et comment désinfecter ? Ce sont les trois questions-clés.

Quand désinfecter ? Il s’agit bien souvent de faire désinfecter les bureaux avant le retour de salariés en télétravail, surtout quand il y a partage de bureaux (ou rotation des affectations « tel bureau tel salarié »), ce qui est de plus en plus fréquent. Il faut donc souvent alléger le plan de nettoyage en cas de télétravail afin d’intervenir prioritairement dans les zones occupées, bien sûr, mais aussi d’anticiper les changements d’affectation des postes.

Pourquoi désinfecter ? Les véritables ennemis, ceux dont il faut se débarrasser lors d’une désinfection, sont les virus et les bactéries sournois qui vont prolonger leur vie, voire leur reproduction sur des surfaces susceptibles de les retenir. Ce sont parfois d’importantes quantité de virus qui peuvent être stockées sur ces surfaces à désinfecter.

L’Institut national de la santé et de la recherche médicale a réalisé une étude qui montre que la seule présence humaine dans des bureaux est génératrice de dangers. Postillons, squames de peau ou cheveux « tombent » naturellement et fréquemment du corps d’une personne. Ils se déposent sur les objets qu’elle touche.

La désinfection des bureaux est alors nécessaire si cette personne est contaminée par le virus du COVID-19 ou toute autre maladie infectieuse. Cette désinfetion s’impose donc pour tous les salariés cas contact, ou ceux qui ont été testés positifs. Cela devient donc une procédure à maîtriser et à organiser avec efficacité, lors des vagues épidémiques.

Il n’y a pas que les cas contact. Le reste du temps, il faut aussi procéder à un nettoyage et une désinfection que l’on pourrait qualifier de normale, indépendante de ce virus-là en particulier, mais, au fond, liée à tous les virus et bactéries en général.

Les objets susceptibles de contamination, ceux qu’il faut donc désinfecter sont nombreux :

  • la surface plane et les rebords du bureau sont à désinfecter en priorité bien sûr, mais pas seulement;
  • les écrans et tous éléments associés au poste informatique (souris, clavier, microphone, etc.) qui se trouvent sur le bureau ou aux abords du bureau sont aussi à désinfecter souvent;
  • le mobilier (chaises, repose-pieds, etc.) qui sont associés au bureau et au poste de travail le sont aussi;
  • les poignées de portes et tous types de surfaces sur lesquelles un virus peut survivre plusieurs heures ou plusieurs jours;
  • les sols, bien sûr, peuvent aussi stocker les virus;
  • etc.

    En fait, il faut éliminer ce qu’en langage scientifique on appelle le biofilm. Il s’accroche aux surfaces, que ce soient celles des bureaux, des tables de cuisine, espaces détente, etc.

    Le biofilm est composé de bactéries, virus et autres microbes qui se fixent à l’intérieur des pores de la surface et y créent des colonies de microbes. Ce biofilm est très résistant aux efforts d’hygiène habituels. Il faut donc utiliser des réducteurs de biofilm, autrement dit, des produits nettoyants ou désinfectants.

On vient donc à la question du « comment nettoyer et désinfecter les bureaux et surfaces de ces virus ».

Eliminer le virus SARS-COV-2 par nettoyage et/ou désinfection

Le nettoyage, s’il effectué par essuyage avec un produit contenant un tensioactif, au-delà de son activité de dégraissage des surfaces et de rétention des poussières, peut déjà en soi être efficace contre le virus. Le tensioactif peut en effet rendre solubles les lipides de l’enveloppe du virus SARS-CoV-2. Celui-ci est alors rendu inactif. 

Où trouver ces tensioactifs aux vertus apparemment incroyables ?

Tout simplement dans les savons, les dégraissants, les détergents, les détachants, les lessives. Bref tous les produits que l’on utilise habituellement pour nettoyer les surfaces et les bureaux.

On le comprend, la première action pour éliminer le coronavirus des bureaux et surfaces de travail consiste donc à recourir aux produits de nettoyage habituels… mais avec la bonne fréquence. Autrement dit : la désinfection commence par un nettoyage régulier avec des produits classiques.

Si on veut aller plus loin, on peut alors, en complément du nettoyage des bureaux, procéder à une désinfection plus poussée.

On fait alors appel, pour désinfecter, à des produits contenant au moins une substance testée pour sa capacité à diminuer de façon importante le nombre de micro-organismes présents dans le biofilm.

Selon l’INRS qui cite des études spécifiques, les substances suivantes sont efficaces pour désinfecter contre les coronavirus humains :

  • peroxyde d’hydrogène (eau oxygénée) à 0,5 %,
  • éthanol à 70 %,
  • isopropanol (ou butan-2-ol) à 70 %

Pour qu’un produit puisse revendiquer une activité virucide, il doit être spécifiquement reconnu et validé par la norme COVID-19 (EN14476). Chez LG-Clean, nous respectons bien évidemment cette norme et réalisons ainsi une parfaite désinfection des surfaces.

Vos salariés pourront réintégrer leur lieu de travail après traitement dans de bonnes conditions hygiéniques, sans la peur de l’infection ou la contamination, qui pourrait parasiter leur activité.

Procéder à une désinfection des bureaux efficace ne consiste donc pas à recourir à des procédures agressives. Certainement pas ! Le risque serait alors de causer des problèmes environnementaux. Et ensuite, des problèmes de santé d’un autre ordre. 
Il s’agit simplement de maîtriser ce biofilm. Un environnement sain n’est ni aseptisé ni totalement stérile !

Il faut donc tout autant se méfier d’une absence totale de désinfection ou de nettoyage, autrement dit du laisser-aller d’antan, que des méthodes dites « bombes atomiques » auxquelles on peut être tenté de recourir, une fois de temps en temps, en ayant recours à des produits bien souvent proscrits dans le monde du nettoyage, tels que l’eau de javel.
Le remède serait pire que le mal, car il ne faut pas oublier que nettoyage et désinfection sont à faire souvent, notamment en période de pandémie. Ils demandent en fait bien plus de la régularité que de l’agressivité.

Et ce message (la désinfection commence par un nettoyage régulier) est précisément un message de pédagogie à partager avec vos équipes.

Hygiène, nettoyage et sécurité au bureau un sujet d’inquiétude de longue date

La prise de conscience de ces enjeux de désinfection et de  par les entreprises aura finalement été le véritable progrès apporté dans la gestion du nettoyage et de la désinfection des bureaux par cette période covid. Et ceci est bénéfique pour les entreprises elles-mêmes.

Les problèmes d’hygiène et de salubrité peuvent mettre en péril l’image d’une entreprise et la rendre impopulaire.
 Au fond, la maîtrise rigoureuse de l’hygiène et de la sécurité sont devenus l’item numéro 1 de ce qui constitue « la marque employeur ».

Les salariés sont très sensibles aux problèmes d’hygiène et de salubrité. Les toilettes, la facilité avec laquelle on peut se laver les mains, la fréquence à laquelle elles sont nettoyées, etc. sont devenus des sujets de conversation courants.
Une étude montre que plus de 60% des salariés craignent d’être mal tombés dans leur entreprise en raison de l’hygiène, de la propreté et de la salubrité de l’environnement de travail (source : enquête sur l’Hygiène publique des Nations Unies).

Une hygiène et une salubrité défectueuse ont d’ailleurs des conséquences en matière de perte de productivité . Selon une étude de l’Association des employeurs suisses, les coûts de perte de productivité liés aux problèmes d’hygiène (principalement une conséquence de l’absentéisme et des maladies) sont estimés à environ 47 milliards de francs par an (source : Les coûts liés aux problèmes d’hygiène et de salubrité au travail publié sur le Journal de l’Hygiène).

Ces études avaient été effectuées avant la pandémie. 

Comment bien rassurer ses collaborateurs?

Depuis 2020, l’inquiétude des salariés a encore augmenté en matière d’hygiène au travail et au bureau.

Pendant le confinement, un sondage Odoxa avait ainsi prouvé que 71% des salariés avaient peur d’attraper le covid au bureau. Oui, sur leur lieu de travail.

Nettoyage et désinfection sont des services correspondant au minimum minimorum pour rassurer ces salariés et leur ôter une raison de stresser ou de s’inquiéter dont ils n’ont pas besoin.

Comme le note le Nouvel Economiste dans cet article, la prestation de propreté qu’effectue son fournisseur en la matière fait désormais partie intégrante de la performance de l’entreprise. Le fait de nommer un « référent covid » dans la majorité des entreprises, dès les moments forts de la crise, a fortement boosté la prise en compte des critères d’hygiène et de désinfection dans le travail quotidien.

Le rôle de ce « référent covid » est donc essentiel. Même si les entreprises ne sont pas formellement obligées d’en avoir un, le fait de procéder à une telle nomination est capital pour rassurer ses collaborateurs. Parmi ses responsabilités,  » il contrôle les conditions de nettoyage au sein de l’entreprise (efficacité des produits utilisés pour lutter contre le virus, modalités de désinfection…) »

Faire en sorte que ce référent travaille en collaboration avec son entreprise de nettoyage est une excellente façon d’installer un processus d’amélioration continue en matière d’hygiène et de sécurité sanitaire.

Le référent covid est un acteur essentiel de la pérennisation des bonnes pratiques d’hygiène et de sécurité dans votre entreprise.

La société d’entretien et ses agents deviennent alors pour lui des acteurs essentiels de la pérennisation des bonnes pratiques d’hygiène et de sécurité au sein de l’entreprise. La pandémie aura, là encore, boosté l’enjeu d’un partenariat durable entre l’entreprise et son prestataire de nettoyage au détriment des approches court terme au moins disant.

Il faut en effet faciliter le travail de ces agents d’entretien. Avant une désinfection, il convient de bien ranger et dégager les espaces de travail. Juste après la désinfection des bureaux il faut aussi s’assurer que les objets manipulés par plusieurs personnes ont bien été touchés par les produits de désinfection.

Le niveau supérieur : la décontamination

Si toutefois vous jugez nécessaire une intervention plus radicale, dans des cas plus exceptionnel, vous pouvez faire alors procéder à une décontamination. Nous pouvons, chez LG-Clean, vous fournir cette prestation.

La décontamination, on le comprend, va plus loin que la désinfection. C’est un traitement encore différent.

C’est alors en effet un protocole plus strict qui est suivi. Il exige que les bureaux et locaux restent entièrement vides durant toute la durée du processus. Nos partenaires réalisent alors une pulvérisation par nébulisation d’un produit spécifique et reconnu efficace, avant de laisser agir plusieurs heures.

Ces interventions « préventives » sont également de nature à rassurer vos collaborateurs avant qu’ils reviennent au bureau. Ce geste peut sembler anodin voire accessoire, mais il aura sans doute bien plus d’impact que vous ne l’imaginez !

Pour revoir vos prestations de nettoyage et désinfection des locaux ou toute question sur la désinfection coronavirus, vous pouvez nous contacter ici.